Soirée de la Francophonie

La Pluralité du français comme vecteur de différenciation

Qu’est-ce que la francophonie ? Qu’implique-t-elle pour dans nos sociétés mondialisées, où les identités s’entremêlent et s’affirment à la fois ? C’est autour de ces questions que se construit cette soirée, où la langue française sera dépeinte dans toute sa pluralité et dans tout ce qu’elle véhicule en termes culturels, collectifs et individualisants. Entre enjeux autour du lien social, affirmation des différences, apprentissage de la langue et résurgence nationaliste, quatre films seront présentés. Ils mettront en scène la francophonie dans son caractère rassembleur tout comme dans son caractère différenciateur. La projection sera ensuite suivie d’un débat auquel le public est invité à participer, pour qu’il puisse lui aussi interroger cette francophonie et ses enjeux.

Avec la participation de Wilfried N’Sonde (écrivain), d’Omar Benlaala (écrivain), de Montserrat Emperador Badimon (maîtresse de conférences en Science politique) 

Animée par Benoit Roze, Chargé d’enseignement à l’Université Lyon 2


Hristo Todorov, réalisateur de Je parle français, interviendra lors de la table ronde.

Les courts-métrages :

PARTIR
David Martin, Mathieu Robin - France - Animation - 13’05
Tchéfi, « le garçon noir », a traversé plusieurs pays africains et fait des milliers de kilomètres pour arriver jusqu’en France, attiré par la photo d’une belle inconnue.
JE PARLE FRANÇAIS
Hristo Todorov - France - Documentaire - 10’26
Des étrangers venus du monde entier, résidant en France depuis plusieurs années, racontent les difficultés rencontrées pour apprendre la langue française et s’adapter au mode de vie de l’Hexagone.
DES SOLITUDES
Marwen Tlili - Canada, Québec - Fiction - 18’14
Lamine, étudiant sénégalais au Québec, décide de filmer un co-voiturage entre Rimouski et Montréal. Quand l’un de ses passagers affirme que les québécois sont « les nègres blancs d’Amérique », la consternation est à son paroxysme.
ANTI
Josu Martinez - Espagne / France - Fiction - 18’43
C’est l’hiver 1919 à Bizkarsoro, petit village basque. Au lendemain de La Grande Guerre, après s’être battus pendant quatre ans au front, les combattants rentrent chez eux. Sous prétexte d’apprendre à lire et à écrire aux enfants, l’école communale interdit aux enfants de parler basque au moyen de punitions et d’humiliations. Les enfants qui parlent en basque à l’école sont signalés par un objet appelé « anti ».